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Mémoire-de-la-Littérature
26 janvier 2013

Xavier Le Pichon à la recherche du temps perdu …

(Le 22/1/2013 – CR audio)

Le Pichon

Introduction du conférencier par Antoine Compagnon.

Anecdote : professeur au Collège de France lors des visites de candidature d’AC, Xavier Le Pichon l’a reçu et fait parler une heure de Proust avant de lui confier que celui-ci était son jardin secret.

XLP, effectivement, entame son propos, comme l’avait fait Pierre Nora la semaine passée, par l’évocation de sa rencontre éblouie à 20 ans (Nora, c’était 15) avec  la Recherche et par un aveu identique et pour moi surprenant. Conséquence, fût-il positif, du trauma proustien, il n’a plus ouvert le livre depuis. Vrai ? En tout cas, et sur requête d’AC, il y est , préparation du séminaire oblige, enfin retourné, et le miracle s’est de nouveau accompli.

Ces amateurs passionnés de Proust qui restent quarante, cinquante, voire soixante ans sans le fréquenter me laissent un peu rêveur. Que de temps perdu ! Passons. 

Le géologue, qui pratique beaucoup la coupe temporelle dans son analyse du terrain, reconnaît ses goûts et sa démarche dans la lecture proustienne d’un temps rendu à sa quatrième et progressivement de plus en plus prégnante dimension. Il voit en Marcel un scientifique comme lui, un expérimentateur, un explorateur des strates chronologiques et de leur sens, qui a tout sacrifié à l’élucidation d’une vérité extra-temporelle  peut-être intransmissible et néanmoins absolument à transmettre. Il cite – il citera beaucoup :

« Du moins si elle (la force) m’était laissée assez longtemps pour accomplir mon œuvre, ne manquerais-je pas d’abord d’y décrire les hommes (cela dût-il les faire ressembler à des êtres monstrueux) comme occupant une place si considérable, à côté de celle si restreinte qui leur est réservée dans l’espace, une place au contraire prolongée sans mesure – puisqu’ils touchent simultanément, comme des géants plongés dans les années, à des époques si distantes, entre lesquelles tant de jours sont venus se placer – dans le Temps ».

C’est la dernière phrase de la Recherche.

Intérêt de Proust pour les sciences de la vie et de la terre : protozoaire – une occurrence (Le côté de Guermantes) – ou bassin minier – une occurrence (Le temps retrouvé) avec ces citations – et zoologiste – deux occurrences (Le côté de Guermantes, non cité, et Le bal de têtes du Temps retrouvé, longuement cité) :

« … quand, au moment où en vertu des lois de la réfraction vint sans doute se peindre dans le courant impassible des deux yeux bleus la forme confuse du protozoaire dépourvu d'existence individuelle que j'étais, je vis une clarté les illuminer … »

« Je savais très bien que mon cerveau était un riche bassin minier, où il y avait une étendue immense et fort diverse de gisements précieux. Mais aurais-je le temps de les exploiter ? »

« Il y avait des hommes que je savais parents d'autres sans avoir jamais pensé qu'ils eussent un trait commun ; en admirant le vieil ermite aux cheveux blancs qu'était devenu Legrandin, tout d'un coup je constatai, je peux dire que je découvris, avec une satisfaction de zoologiste, dans le méplat de ses joues la construction de celles de son jeune neveu Léonor de Cambremer, qui pourtant avait l'air de ne lui ressembler nullement ; à ce premier trait commun j'en ajoutai un autre que je n'avais pas jusqu'ici remarqué chez Léonor de Cambremer, puis d'autres et qui n'étaient aucun de ceux que m'offrait d'habitude la synthèse de sa jeunesse, de sorte que j'eus bientôt de lui comme une caricature plus vraie, plus profonde, que si elle avait été littéralement ressemblante ; son oncle me semblait maintenant le jeune Cambremer ayant pris pour s'amuser les apparences du vieillard qu'en réalité il serait un jour, si bien que ce n'était plus seulement ce qu'étaient devenus les jeunes d'autrefois, mais ce que deviendraient ceux d'aujourd'hui qui me donnait avec tant de force la sensation du Temps ».

Proust versus Balzac ? XLP souligne le mode d’approche, d’appropriation proustienne de la connaissance de ce qui est décrit dans le strict cadre d’une expérience strictement personnelle. Par opposition, dit-il, Balzac a une démarche qu’on pourrait dire structuraliste, il cherche des universaux là où Marcel s’explore. Il cite La peau de chagrin. Le vieillard explique à Raphaël : « Je vais vous révéler en peu de mots un grand mystère de la vie humaine. L’homme s’épuise par deux actes instinctivement accomplis qui tarissent les sources de son existence. Deux verbes expriment toutes les formes que prennent ces deux causes de mort: Vouloir et Pouvoir ».

Je ne sais sur ce point ce que dira AC, s’il reprend le dialogue en fin d’exposé, ce qu’occulte systématiquement l’enregistrement audio. Il me semble néanmoins que Proust, même au philtre de son expérience personnelle, cherche bien lui aussi des universaux et croit à l’existence de véritables lois psychologiques. Passons.

XLP liste les points d’ancrage des expériences fondatrices de la Recherche, madeleine, tasse de thé, clochers de Martinville, arbres d’Hudimesnil, pavés inégaux de la cour de l’hôtel de Guermantes, avec leur part d’enthousiasme et leur part de découragement. Il lit un passage du Temps retrouvé : « C'était, je me le rappelle, à un arrêt du train en pleine campagne. Le soleil éclairait jusqu'à la moitié de leur tronc une ligne d'arbres qui suivait la voie du chemin de fer. «Arbres, pensai-je, vous n'avez plus rien à me dire, mon cœur refroidi ne vous entend plus. Je suis pourtant ici en pleine nature, eh bien, c'est avec froideur, avec ennui que mes yeux constatent la ligne qui sépare votre front lumineux de votre tronc d'ombre. Si jamais j'ai pu me croire poète, je sais maintenant que je ne le suis pas (…) » ». Il en cite un autre, qui renvoie à des expériences qui ne sont pas propres à Proust  (Combray): « Je trouve très raisonnable la croyance celtique que les âmes de ceux que nous avons perdus sont captives dans quelque être inférieur, dans une bête, un végétal, une chose inanimée, perdues en effet pour nous jusqu'au jour, qui pour beaucoup ne vient jamais, où nous nous trouvons passer près de l'arbre, entrer en possession de l'objet qui est leur prison. Alors elles tressaillent, nous appellent, et sitôt que nous les avons reconnues, l'enchantement est brisé. Délivrées par nous, elles ont vaincu la mort et reviennent vivre avec nous. ».

XLP cite Benoist-Méchin – il dit qu’il y reviendra -  citant Reynaldo Hahn (Hommage à Marcel Proust) à propos d’une promenade avec Marcel et du désir de ce dernier de s’isoler devant des rosiers du Bengale : « … nous allâmes ensemble nous promener dans le jardin. Nous passions devant une bordure de rosiers du Bengale, quand soudain il se tut et s'arrêta. Je m'arrêtai aussi, mais il se remit alors à marcher, et je fis de même. Bientôt il s'arrêta de nouveau et me dit avec cette douceur enfantine et un peu triste qu'il conserva toujours dans le ton et dans la voix : " Est-ce que ça vous fâcherait que je reste un peu en arrière ? Je voudrais revoir ces petits rosiers. " Je le quittai. Au tournant de l'allée, je regardai derrière moi. Marcel avait rebroussé chemin jusqu'aux rosiers. Ayant fait le tour du château, je le retrouvai à la même place, regardant fixement les roses. La tête penchée, le visage grave, il clignait des yeux, les sourcils légèrement froncés comme par un effort d'attention passionnée, et de sa main gauche il poussait obstinément entre ses lèvres le bout de sa petite moustache noire, qu'il mordillait. » Et il lit le passage des petites madeleines (Combray), comme une explication: « Un plaisir délicieux m'avait envahi, isolé, sans la notion de sa cause. Il m'avait aussitôt rendu les vicissitudes de la vie indifférentes, ses désastres inoffensifs, sa brièveté illusoire, de la même façon qu'opère l'amour, en me remplissant d'une essence précieuse : ou plutôt cette essence n'était pas en moi, elle était moi. J'avais cessé de me sentir médiocre, contingent, mortel. »

Ces instants privilégiés sont des instants de sortie du temps, et ils sont brefs. Le phénomène est néanmoins bien celui-là, celui d’une suspension de la chronologie. Il cite (Le temps retrouvé) : « Une minute affranchie de l'ordre du temps a recréé en nous pour la sentir l'homme affranchi de l'ordre du temps », et aussi : « De sorte que ce que l'être par trois et quatre fois ressuscité en moi venait de goûter, c'était peut-être bien des fragments d'existence soustraits au temps , mais cette contemplation, quoique d'éternité, était fugitive. »

Où est la brèche par où s’échapper ? XLP lit (Combray): « Mais, quand d'un passé ancien rien ne subsiste, après la mort des êtres, après la destruction des choses, seules, plus frêles mais plus vivaces, plus immatérielles, plus persistantes, plus fidèles, l'odeur et la saveur restent encore longtemps, comme des âmes, à se rappeler, à attendre, à espérer, sur la ruine de tout le reste, à porter sans fléchir, sur leur gouttelette presque impalpable, l'édifice immense du souvenir. »

Proust insiste : « extra-temporalité ». XLP lit (Temps retrouvé) : « …  au vrai, l'être qui alors goûtait en moi cette impression la goûtait en ce qu'elle avait de commun dans un jour ancien et maintenant, dans ce qu'elle avait d'extra-temporel, un être qui n'apparaissait que quand, par une de ces identités entre le présent et le passé, il pouvait se trouver dans le seul milieu où il pût vivre, jouir de l'essence des choses, c'est-à-dire en dehors du temps. Cela expliquait que mes inquiétudes au sujet de ma mort eussent cessé au moment où j'avais reconnu, inconsciemment, le goût de la petite madeleine, puisqu'à ce moment-là l'être que j'avais été était un être extra-temporel, par conséquent insoucieux des vicissitudes de l'avenir. Cet être-là n'était jamais venu à moi, ne s'était jamais manifesté qu'en dehors de l'action, de la jouissance immédiate, chaque fois que le miracle d'une analogie m'avait fait échapper au présent. Seul il avait le pouvoir de me faire retrouver les jours anciens, le Temps Perdu, devant quoi les efforts de ma mémoire et de mon intelligence échouaient toujours. »

Est évoqué le « petit » livre de Claude Mauriac sur Proust, où l’auteur parle de « moments de joie pure » et d’un « état inconnu de félicité ». Le questionnement, chez Proust, est constant. XLP lit (Combray) : « D'où avait pu me venir cette puissante joie ? (…) D'où venait-elle ? Que signifiait-elle ? Où l'appréhender ? (…) Et je recommence à me demander quel pouvait être cet état inconnu, qui n'apportait aucune preuve logique, mais l'évidence de sa félicité, de sa réalité devant laquelle les autres s'évanouissaient. »

Un état de félicité récidivant, toujours imprévisible, toujours miraculeux – XLP lit (Le temps retrouvé) : « La félicité que je venais d'éprouver était bien, en effet, la même que celle que j'avais éprouvée en mangeant la madeleine et dont j'avais alors ajourné de rechercher les causes profondes. La différence, purement matérielle, était dans les images évoquées. Un azur profond enivrait mes yeux, des impressions de fraîcheur, d'éblouissante lumière tournoyaient près de moi et, dans mon désir de les saisir, sans oser plus bouger que quand je goûtais la saveur de la madeleine en tâchant de faire parvenir jusqu'à moi ce qu'elle me rappelait, je restais, quitte à faire rire la foule innombrable des wattmen, à tituber comme j'avais fait tout à l'heure, un pied sur le pavé plus élevé, l'autre pied sur le pavé le plus bas. Chaque fois que je refaisais, rien que matériellement, ce même pas, il me restait inutile ; mais si je réussissais, oubliant la matinée Guermantes, à retrouver ce que j'avais senti en posant ainsi mes pieds, de nouveau la vision éblouissante et indistincte me frôlait comme si elle m'avait dit : « Saisis-moi au passage si tu en as la force et tâche à résoudre l'énigme du bonheur que je te propose » .»

Finalement, cette énigme, Proust l’a-t-il résolue entièrement, s’en est-il vraiment rendu maître ? Xavier Le Pichon se tourne vers la rédaction a posteriori par Benoist Méchin de l’entretien que Proust lui a accordé, quelques mois avant sa mort, en juin 1922 (la dernière version – il y en a eu, ce qui peut induire un doute, plusieurs, la première en 1957, vingt-cinq ans de décalage … )  alors que jeune musicien et écrivain doué, il avait 21 ans et l’avenir devant lui. Un avenir d’ailleurs – la notation en est faite au passage – qui sera terni par  des prises de position et l’engagement collaborationniste à suivre du second conflit mondial.

Quoi qu’il en soit, XLP lit, longuement : « Ce que je cherche à faire (c’est Marcel Proust qui parle ici, par la plume de Benoist-Méchin) est tellement plus important (il méprise ainsi une question sur la Recherche comme roman à clés) pour la connaissance du cœur humain. Les gens veulent tout ramener à eux, quelle misère ! La recherche du temps perdu, comme son nom l’indique, est un long voyage, non point à travers l’espace ou le temps, mais à travers l’âme humaine, une plongée vers cette zone où tout serait communicable, où nous pourrions voir non point un autre monde, car je ne suis pas certain qu’il en existe, mais ce monde-ci avec les yeux d’un autre, de cent autres, voir les cent univers qu’est chacun d’eux, nous entrerions alors dans un état ineffable, semblable à celui que les pères de l’église appelaient la communion des saints. J’ai pensé d’abord achever mon œuvre avec un volume qui se serait appelé L’adoration perpétuelle, vous en retrouvez la trace au verso du premier ( …?) de la première partie de Swann chez Grasset. Finalement, j’ai dû me résigner à l’appeler Le temps retrouvé, c’est tout ce que je pouvais faire. Toute la souffrance de ma vie, toute l’expérience que j’ai accumulée en moi depuis ma jeunesse tient dans l’écart entre les deux titres, il mesure en quelque sorte l’étendue de ma défaite, oui, de ma défaite, je n’y peux rien. Vouloir pénétrer dans cette, comment dire, dans cette zone lumineuse où l’homme échapperait aux ravages du vieillissement était une tentative désespérée. Je ne pense pas que personne l’ait tenté avant moi avec les mêmes moyens d’approche. Pendant une période assez brève, j’ai voulu me persuader que l’adoration perpétuelle et le temps retrouvé étaient la même chose, mais je n’ai pas pu m’abuser bien longtemps, c’était un leurre comme l’amitié, comme l’amour. J’ai tout sacrifié à la vérité et la vérité est triste, il n’y a pas d’extase durable. Il y aurait tant à dire là-dessus… Mais l’heure avance, je ne veux pas vous retenir, nous en reparlerons une autre fois ». Et il n’y a pas eu d’autre fois.

Proust mort

Xavier Le Pichon s’interroge sur la fiabilité de ce verbatim de Benoist-Méchin. Quoi qu’il en soit, il est là. Défaite ? Proust, à quelques mois de mourir a-t-il vraiment pensé son immense effort pour extraire de la vie réelle, dans le temps, une extase renouvelable, hors du temps, en termes d’échec ? Proust, dit XLP, n’est pas le seul, ni le premier à avoir entrevu les déchirures possibles du tissu temporel, à les avoir vécues, les mystiques, de grands artistes ont vécu la même expérience, mais il en est un extraordinaire témoin, et même un martyr, car il a, à la lettre, donné sa vie pour témoigner, tant il a lutté, souffert et continué. Il lit (Le temps retrouvé): « J'éprouvais un sentiment de fatigue profonde à sentir que tout ce temps si long non seulement avait sans une interruption été vécu, pensé, sécrété par moi, qu'il était ma vie, qu'il était moi-même, mais encore que j'avais à toute minute à le maintenir attaché à moi, qu'il me supportait, que j'étais juché à son sommet vertigineux, que je ne pouvais me mouvoir sans le déplacer avec moi. » Il savait, dit XLP, que cette longue lutte s’achèverait avec, mais aussi par sa mort (Le temps retrouvé) : « Car après la mort le Temps se retire du corps et les souvenirs – si indifférents, si pâlis – sont effacés (…) »

Xavier Le Pichon s’accorde les dernières minutes de son exposé pour reprendre le fil de son attachement personnel à la Recherche, où il a eu, à vingt ans, le sentiment aussi de se lire, au bord d’un monde en quatre dimensions où la quatrième, celle du temps, allait progressivement prendre le pas sur les autres à cause comme malgré sa finitude tyrannique (Le temps retrouvé) : « La durée éternelle n'est pas plus promise aux œuvres qu'aux hommes. »

Un exposé qui m’a paru intéressant, même s’il reste, à coups d’agréables citations, un peu réducteur – mais c’était au fond le thème retenu – en focalisant sur l’expérience extra-temporelle. Cet aspect mystico-métaphysique de la Recherche n’en est pas le ressort essentiel me semble-t-il, d’autant que l’éblouissement correspondant n’est jamais que la sublimation opérée par une hypersensiblité nerveuse que sert un prodigieux don d’expression d’un phénomène de réminiscence confuse  et de sentiment de déjà vu – déjà vécu assez commun.   

Par ailleurs, rapprocher ce temps vaincu par une brisure extatique du temps parfaitement chronologisé à coups d’horloges atomiques et de datation au carbone 14 des géologues, c’est une envolée de poète doublée d’un possible contresens. Le temps du bal de têtes est le temps de tout le monde servi par le génie d’un verbe inégalable, et le temps psychologique déchiré, ce temps ennemi de la montre-bracelet, c’est aussi notre temps commun, enthousiasmant et déplorable, dont la magie proustienne a fait, mais en le tissant des contenus de toute une vie, une œuvre d’art. Devant la pierre ou l’eau immémoriales, le géologue rêve. Il peut se dire en cela proustien, mais c’est lui qui l’est et non sa géologie. On pourrait continuer …

Quant à l’essence de la Recherche et à la victoire – et non la défaite – définitive de Proust, elle est, reste et demeure dans l’intelligence éblouissante d’un style qui constitue à lui seul, par l’extra-temporalité qu’opère sa lecture et la densité intellectuelle qu’il enchâsse, un absolu de la littérature. Et sur le radeau voguant, tous liens coupés, vers l’île déserte comme dans la barque de Charon, pour le départ définitif, A la recherche du temps perdu me paraît être le seul bagage digne d’être emporté. Si j’avais un seul vœu à formuler, ce serait, au moment de clouer mon cercueil, que l’on y ait d’abord glissé les trois Pléiade de 1954 qui ont accompagné ma vie.

Charon2          ***************

                                                                  

Et puis toujours , en forme de Forget me not, un rappel du livre « Ed Nat », ici

Comme quoi, il n’y a pas que La classe de rhéto à lire .

                                                                               Myosotis

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