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Mémoire-de-la-Littérature
6 mars 2014

SEMINAIRE N° 7 - audio

 

LE COLLEGE DE FRANCE EST VRAIMENT UN COLLEGE

Collège de FranceCollège de Montesquieu                         

                                Classe

A l'occasion de ce séminaire n°7, Antoine Compagnon a donc décidé de revenir à la vocation (dans son intitulé générique) de l'établissement où il officie et , tout prestige bu, d'y faire appliquer un peu sérieusement les directives ministérielles concernant la classe de troisième et la première guerre mondiale.

Etait donc au programme du jour la famille Résal dans la Grande Guerre et la figure, rendue héroïque par sa mort au combat, à son poste, l'arme à la main et la tête fracassée, de Younès Résal, polytechnicien, promotion 1912.

                               Younès Résal

La mission pour le centenaire a bien travaillé, les conseils pédagogiques abondent, dont on trouvera les éléments en suivant tout ou partie des quelques liens ci-après :

http://centenaire.org/fr/portrait-de-younes

http://centenaire.org/fr/piste-pedagogique-2-rediger-la-biographie-de-younes-resal

http://centenaire.org/fr/plateforme-14-accueil

http://web.ac-reims.fr/editice/images/stories/histoire_geo_instr_civique/hist_3/grde-guerre/Younes-Resal.pdf

(…)

Antoine Compagnon avait invité Laurent Veray, Historien du Cinéma et professeur à Paris III, dont le 52 minutes - La Cicatrice, bâti autour de la correspondance (environ 2000 lettres recueillies) pendant le conflit, et l'échange de photographies des huit membres de la famille Résal – est programmé sur France 3 le 24 mars prochain.

Laurent Veray          Famille Résal

On en trouve ici le prologue: http://centenaire.org/fr/la-cicatrice-prologue          

Tout cela ne manque pas d'intérêt et doit pouvoir attacher et sans doute émouvoir même une classe de collège. Est-ce un exposé et un thème dans la logique d'une année théoriquement consacrée à la littérature dans et après la guerre? Je ne le crois pas.

On écoute, on note les originalités de la famille Résal, dont une est évidemment étonnante : En poste en Tunisie (ingénieur des Ponts-et-Chaussées), le père, Eugène Résal, et son épouse Julie y resteront dix ans et y auront quatre enfants auxquels, ouverture remarquable à l'environnement, dit le conférencier, ils donneront des prénoms arabes : Chérifa, Mériem, Younès, Salem. Ils en auront encore deux, mais après leur retour en France, à Lyon, qui du coup rentreront dans le rang des dénominations hexagonales: Paul et Louis. Très curieux.

Quoi d'autre? La photographie comme moyen de communication. Interdite au front (crainte que l'ennemi ne trouve sur les morts des clichés renseignant sur les positions) mais largement pratiquée par les soldats (Blaise Cendrars, qui les vend à des magazines et boit le coup avec les recettes et les copains). Outil répandu : Le Kodak Vest Pocket, qui se plie et, comme son nom l'indique, peut se glisser dans une poche de la capote.

Kodak VestpocketUn charroi de morts  Charroi de cadavres Etc.

On a tout à fait le droit de trouver l'exposé intéressant (il l'est) et opportun (ah?).

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