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Mémoire-de-la-Littérature
29 juillet 2015

Ô WITTGENSTEIN !

"Ce dont on ne peut parler, il faut le taire ..."

                                Rodin-penseur-arles-antique

La formule de Wittgenstein ressemble à une tautologie et je ne sais si elle s'applique au silence de ma pensée depuis le billet sur Mark Twain d'il y a ... trois mois. Cela dit, Antoine Compagnon fait nettement plus fort qui a laissé en plan son blog du Huffington Post, le 10 Novembre 2013. Bon, je le comprends tout à fait, et j'en ai déjà dit deux mots.

Pour ce qui me concerne, ce silence - qui n'est pas celui des espaces infinis, mais celui d'un tout petit espace, le mien - me procure un étonnement qui pour ne pas être pascalien n'en est pas moins, sans aucune originalité, réel. Trois mois déjà, quand je disais adieu au père de Tom Sawyer. Comme le temps passe, mon bon Monsieur ...

Mais revenons à Wittgenstein. N'avais-je rien à dire ou remuais-je de ces pensées inouïes dont on ne peut pas parler? Ni l'un, ni l'autre. J'étais ailleurs, avec d'autres lectures et le souci de la réforme du Collège, codicille notable aux incapacités politiques dans le domaine de l'Education.

Essayant d'y réfléchir et, ipso facto, n'intéressant personne.

J'étais ailleurs, c'est-à-dire aussi sur l'autre blog, AutreMonde, général, quand celui-ci est plus ou moins "dédié". J'y vivotais tranquillement, d'un billet l'autre. Rythme lent, certes, mais quand même, plus soutenu.

Et tout à l'heure, y postant un billet de fin de cycle 2014-2015, puisque j'y marche, impénitent, au rythme des années scolaires, je me suis dit qu'il serait aimable, avant la parenthèse d'août, de ne pas laisser en totale déshérence la présente plateforme, un peu livrée à elle-même faute du support des prestations au Collège de France sur la base desquelles elle a vu le jour en décembre 2006 . Eh oui, on est en marche pour la décennie!

Pas d'informations à ce jour sur le contenu du cours 2015-2016 d'Antoine Compagnon. Revenir à Proust? Cela m'étonnerait. A Baudelaire? Il a fait le tour. On n'en a jamais fini bien sûr avec ceux-là, mais enfin, quand même ... Repartir sur Montaigne, après le galop d'essai d'un été sur France-Inter? 

Et pourquoi pas Barthes? Pas nécessairement Barthes en soi, mais Barthes lecteur, et après la fausse tentative de "Mémoire de la littérature" à travers la Recherche, tentative au projet passionnant mais m'avait-il semblé finalement assez inaboutie (ou alors, la reprendre? j'en doute), la littérature à travers Barthes. Sémiologue, bien sûr, mais forcément lecteur, et lecteur à polémiques (la querelle sur Racine, le balayage de S/Z ...), occasion de creuser ce qu'il assimilait, digérait et pensait des autres, de tous ces romanciers qui produisaient ce qu'il n'osait pas mettre lui-même en chantier. La littérature a-t-elle un sens? Y a-t-il un projet littéraire? 

Bah, d'un autre côté, tout fait ventre. Wait and see.

Là, je suis dans les nouvelles de Joseph Conrad. J'en ai dit deux mots dans l'au-revoir d'AutreMonde. Cela suffira bien pour atteindre septembre. Ensuite ....

écrire-1

"Ce dont on ne peut parler, il faut le taire ..."?

Et pourquoi pas : "Ce dont on ne peut parler, il faut l'écrire ..."

Cela pourrait-il faire un intitulé de cours?

 

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