21 décembre 2016
ACROSTICHE PRÉVISIONNEL …
Ainsi donc, Compagnon, le trois janvier arrive.
Nul sinon toi ne sait comment tu vas parler.
Ton verbe dans l'amphi prompt à se déployer,
Oracle à déchiffrer ou lumière trop vive,
Irrite ou satisfait l'auditeur assoiffé,
Nourrit son appétit ou provoque son ire
Et il repart repus ou de rage étouffé.
Car vois-tu, Compagnon, comme les années passent,
On devient exigeant, on critique, on maugrée.
Madeleine de Proust, où t'en es-tu allée?
Pauvre petit Marcel, ton souvenir trépasse.
A nous donc cette fois la guerre littéraire.
Giclées d'encre et fureurs, combats picrocholins,
Nous essuierons les tirs des écrivailleurs nains
Occupés à s'entretuer. Vont-ils nous plaire ?
Nul ne sait l'avenir. Il est temps de se taire.
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