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Mémoire-de-la-Littérature
4 février 2017

LEÇON N° 5 – Mardi 31/1/2017

EN PROGRÈS !!

Petit préalable.

Décidément, ces derniers jours, nul n'échappe aux incorrections typiquement journalistiques.

Confusion entre se colleter avec quelqu'un  (s'attraper par le collet, se battre) et se coltiner quelque chose (porter) ou quelqu'un (supporter). Fautif: Alain Finkielkraut à la radio, dimanche.

Confusion grammaticale entre se rappeler quelque chose et se souvenir de quelque chose. Fautif : Antoine Compagnon, dans les premières minutes du cours (énonçant : Vous vous en rappelez).

Grrr !!!

imgres

 

A PART ÇA?

Eh bien, j'ai trouvé le cours nettement plus agréable à suivre qu'à l'accoutumée, au-delà des premières minutes. Il faut dire que le thème du jour (Éreintage, puis Épigramme)  se prêtait nécessairement à quelques citations drôles.

Ainsi, ces quelques notes préparatoires de Baudelaire, datant de février 1862, pour une revue, Le Hibou philosophe, qui en restera au stade du projet, des notes en forme de programme rédactionnel, envoyées à Champfleury :

Articles à faire :

Appréciation générale des ouvrages de Théophile Gautier, de Sainte-Beuve

Appréciation de la direction et des tendances de la Revue des Deux Mondes

Balzac, auteur dramatique (pas le meilleur Balzac, commente A.C.)

Gustave Planche : éreintage radical, nullité et cruauté de l'impuissance, style imbécile et de magistrat ( Planche est critique à la Revue des Deux Mondes – A.C. obtient des rires complices en se demandant, dans le droit fil de l'actualité, s'il était bien payé …)

Jules Janin : éreintage absolu, ni savoir, ni style, ni bons sentiments

Alexandre Dumas : nature de farceur; relever tous les démentis donnés par lui à l'Histoire et à la Nature; style de boniment

Eugène Sue : talent bête et contrefait

Paul Féval : Idiot

J'essuie une larme pour Paul Féval, qui a enchanté mes douze ou treize ans avec Le Bossu avant de passer la main à son fils pour les Lagardère.

Autre prévision d'article, ailleurs, de Baudelaire sur La religieuse de Toulouse, roman de Jules Janin : À tuer. Contre le même, dans un autre projet, Baudelaire affirmera la nécessité de s'en prendre à:  … son trémoussement infatigable d'ancienne danseuse.

Au passage, de Champfleury, A.C. par ses allusions donne envie de lire Les aventures de mademoiselle Mariette. Amazon le propose à 17,70 €. J'hésite …

 

Daumier-Un article louangeur

Projection d'une caricature de Daumier de 1835: "Un article louangeur". A.C. détaille la légende :

- Lisez l'article que j'ai rédigé de votre ouvrage … je crois que vous serez satisfaite.

La dame, lisant : Nous venons de prendre connaissance du volume publié par Mme Eulalie de Boisfleury .. Nous pouvons annoncer hautement que la France compte une buse de plus …

- Comment? Une buse? Mais j'avais écrit muse … Brigand d'imprimeur!

En 1844, Baudelaire collabore aux Mystères galants des théâtres de Paris, une revue véritablement de chantage à laquelle Rachel fera un procès. La méthode est décrite en 1857 dans un petit journal (A.C. n'a pas précisé davantage) qui la reprend à son compte: Tout acteur qui ne veut pas être éreinté doit s'abonner. Chaque abonné obtient trois lignes de louanges par trimestre d'abonnement; tout supplément louangeux doit être payé à raison de un ou deux francs la ligne. Les insultes sont toutes gratuites pour les artistes non abonnés. Voilà - dit A.C. - l'économie des petits journaux.

Sur Rachel, AC précise que l'article des Mystères galants qui l'avait attaquée était très violent, avec des relents d'antisémitisme, et titré : "L'Histoire d'Hère-Mignonne", allusion au rôle d'Hermione qui avait valu à la tragédienne des succès, et qu'on avait attribué, sans certitude,  cet article à Baudelaire car on y reconnaissait plusieurs de ses traits habituels.  

On a fait, en gros, la première partie de la séance avec ce qui précède. Il y avait eu auparavant quelques prolongements ou retours à propos de la Bataille d'Isly d'Horace Vernet, éreintage de Baudelaire dans le Salon de 1846, et critiques du même tonneau sur le même sujet dont celles de Gustave Planche.

Une notation sur l'emploi figuré de masturbation (au sens d'effort vain) tant par Baudelaire lui-même à propos de Vernet que par les Goncourt, ou Vigny, sur d'autres sujets.

Sur la violence de la critique, de l'attaque, AC lit le passage du Salon de 1846 où Baudelaire défend la méthode : … Bien des gens, partisans de la ligne courbe en matière d’éreintage, et qui n’aiment pas mieux que moi M. Horace Vernet, me reprocheront d’être maladroit. Cependant il n’est pas imprudent d’être brutal et d’aller droit au fait, quand à chaque phrase le je couvre un nous , nous immense, nous silencieux et invisible, — nous, toute une génération nouvelle, ennemie de la guerre et des sottises nationales ; une génération pleine de santé, parce qu’elle est jeune, et qui pousse déjà à la queue, coudoie et fait ses trous, — sérieuse, railleuse et menaçante ! AC commente un peu en soulevant des difficultés de vocabulaire qui me semblent gratuites. On comprend fort bien.

On va passer à la seconde partie du jour (Épigramme) après avoir joué l'effet d'annonce sur des propos plus détaillés à venir à propos de Jules Janin et Granier de Cassagnac, déjà souvent cités mais dont AC voudrait un peu creuser le profil. Il distille simplement :

Tous deux se sont fait un nom avec un seul article paru dans la Revue des Deux Mondes du 1/11/1830 pour Janin, du 1/11/1833 pour Granier, tous deux "girouettes opportunistes stipendiées", l'un spécialiste, dans la critique, de la ligne courbe (Janin), à propos de qui Sainte-Beuve parle de Turlupinage de vénalité, l'autre de la ligne droite (Granier), que Barbey d'Aurevilly traite de Bravo à tout faire (au sens de spadassin). 

Épigramme, donc  …

 

epigramme

1- n.m.BOUCH. Haut de côtelettes d'agneau

2. n.f. LITTÉR. Petit poème satirique.

3. n.f. litt. Mot satirique, raillerie mordante.

Voilà pour le Petit Larousse Illustré.

AC parle de petit poème satirique qui se clôt sur un trait d'esprit, sa pointe. Le terme ne nécessite plus la versification à partir de la fin du XVIII° siècle. AC risque l'équivalence :

                                                                                             Épigramme ≈ Estocade

Antoine Compagnon commence par aller chercher chez Emile Colombey, auteur d'une Histoire anecdotique du Duel dans tous les temps, un fait d'armes de Cyrano de Bergerac qu'Edmond Rostand reprendra dans sa pièce. Il lit  (j'en recopie un peu plus):

Cyrano de Bergerac n'était pas un chercheur de querelles; car selon Bret, il n'en eut jamais de son chef; mais, lorsqu'elles venaient le trouver, il était toujours prêt à leur faire face. Il avait créé, à son bénéfice, une charge de second en permanence: il était à la disposition de quiconque avait besoin d'un compagnon pour une partie au Pré-aux-Clercs. Il était très adroit, mais, à force d'aller au feu, son pauvre nez, qui était d'une longueur démesurée, avait reçu un si grand nombre d'entailles qu'il était devenu une sorte de curiosité. – Il ne fallait pas le regarder de trop près: plus de dix hommes ont payé de leur vie un simple regard sur ce monstrueux cartilage. Cyrano ne plaisantait qu'à ses heures. Il n'aurait pas craint une armée. N'eut-il pas l'incroyable audace de s'aventurer contre cent hommes? Un de ses amis, le satiriste Linière, avait égratigné de la pointe d'une épigramme un grand seigneur d'humeur peu endurante et qui avait juré de lui faire couper les oreilles. Il s'était réfugié chez Cyrano. Le soir, on vint l'avertir qu'une bande de gens armés l'attendaient près des fossés de la porte de Nesle, qu'il devait franchir pour rentrer dans son domicile au faubourg Saint-Germain. Linière suait la peur.

- Prends une lanterne, lui dit tranquillement Cyrano, et marche devant moi: je veux t'aider moi-même à faire la couverture de ton lit.

Linière obéit à regret. Cyrano invita les amis qui avaient soupé avec eux à le suivre pour jouir du spectacle: c'étaient, entre autres, MM. de Bourgogne et de Cuigy, officiers au régiment de Conti, lesquels se promettaient bien de prêter main-forte, si besoin était. Cyrano se jeta résolument au milieu des assassins et ferrailla de telle sorte qu'il en tua deux, en blessa sept et mit le reste en fuite.

Et voilà, pour mémoire et pour le plaisir, ce qu'en fait Rostand, à la fin du premier acte de Cyrano:

LIGNIÈRE, d’une voix pâteuse, lui montrant un billet tout chiffonné.

Ce billet m’avertit… cent hommes contre moi…

À cause de… chanson… grand danger me menace…

Porte de Nesle… Il faut, pour rentrer, que j’y passe…

Permets-moi donc d’aller coucher sous… sous ton toit !

CYRANO.

Cent hommes, m’as-tu dit ? Tu coucheras chez toi !

LIGNIÈRE, épouvanté.

Mais…

CYRANO, d’une voix terrible, lui montrant la lanterne allumée que le portier balance en écoutant curieusement cette scène.

Prends cette lanterne !…

(Lignière saisit précipitamment la lanterne.)

Et marche ! – Je te jure

Que c’est moi qui ferai ce soir ta couverture !…

(Aux officiers)

Vous, suivez à distance, et vous serez témoins !

CUIGY.

Mais cent hommes !…

CYRANO.

Ce soir, il ne m’en faut pas moins !

(Les comédiens et les comédiennes, descendus de scène, se sont rapprochés dans leurs divers costumes.)

LE BRET.

Mais pourquoi protéger…

CYRANO.

Voilà Le Bret qui grogne !

LE BRET.

Cet ivrogne banal ?…

CYRANO, frappant sur l’épaule de Lignière.

Parce que cet ivrogne,

Ce tonneau de muscat, ce fût de rossoli,

Fit quelque chose un jour de tout à fait joli.

Au sortir d’une messe ayant, selon le rite,

Vu celle qu’il aimait prendre de l’eau bénite,

Lui que l’eau fait sauver, courut au bénitier,

Se pencha sur sa conque et le but tout entier !…

UNE COMÉDIENNE, en costume de soubrette.

Tiens, c’est gentil, cela !

CYRANO.

N’est-ce pas, la soubrette ?

LA COMÉDIENNE, aux autres.

Mais pourquoi sont-ils cent contre un pauvre poète ?

CYRANO.

Marchons !

(Aux officiers.)

Et vous, messieurs, en me voyant charger,

Ne me secondez pas, quel que soit le danger !

UNE AUTRE COMÉDIENNE, sautant de la scène.

Oh ! mais, moi, je vais voir !

CYRANO.

 Venez !…

UNE AUTRE, sautant aussi, à un vieux comédien.

Viens-tu, Cassandre ?…

CYRANO.

Venez tous, le Docteur, Isabelle, Léandre,

Tous ! Car vous allez joindre, essaim charmant et fol,

La farce italienne à ce drame espagnol,

Et, sur son ronflement tintant un bruit fantasque,

L’entourer de grelots comme un tambour de basque !…

TOUTES LES FEMMES, sautant de joie.

Bravo ! – Vite, une mante ! – Un capuchon !

JODELET.

Allons !

CYRANO, aux violons.

Vous nous jouerez un air, messieurs les violons !

(Les violons se joignent au cortège qui se forme. On s’empare des chandelles allumées de la rampe et on se les distribue. Cela devient une retraite aux flambeaux.)

Bravo ! des officiers, des femmes en costume,

Et, vingt pas en avant…

(Il se place comme il dit.)

Moi, tout seul, sous la plume

Que la gloire elle-même à ce feutre piqua,

Fier comme un Scipion triplement Nasica !…

C’est compris ? Défendu de me prêter main-forte !

On y est ?… Un, deux, trois ! Portier, ouvre la porte !

(Le portier ouvre à deux battants. Un coin du vieux Paris pittoresque et lunaire paraît.)

Ah !… Paris fuit, nocturne et quasi nébuleux ;

Le clair de lune coule aux pentes des toits bleus ;

Un cadre se prépare, exquis, pour cette scène ;

Là-bas, sous des vapeurs en écharpe, la Seine,

Comme un mystérieux et magique miroir,

Tremble… Et vous allez voir ce que vous allez voir !

TOUS.

À la porte de Nesle !

CYRANO, debout sur le seuil.

À la porte de Nesle !

(Se retournant avant de sortir, à la soubrette.)

Ne demandiez-vous pas pourquoi, mademoiselle,

Contre ce seul rimeur cent hommes furent mis ?

(Il tire l’épée et, tranquillement.)

C’est parce qu’on savait qu’il est de mes amis !

(Il sort. Le cortège, – Lignière zigzaguant en tête, – puis les comédiennes aux bras des officiers, – puis les comédiens gambadant, – se met en marche dans la nuit au son des violons, et à la lueur falote des chandelles.)

RIDEAU.

Après avoir dit, plaisir d'un vocabulaire à dérouler, sans doute, que l'épigramme se doit d'être pointue, aiguisée, acérée, caustique, piquante, mordante, AC cite assez largement les Illusions perdues et l'apologue du mandarin chinois. Dans les Illusions, Vautrin vient de proposer à Rastignac d'arranger son avenir moyennant un crime à commettre dont il se chargerait. Rastignac hésite. Il rencontre son ami Bianchon dans le jardin du Luxembourg et lui avoue être "tourmenté par de mauvaises idées. […] As-tu lu Rousseau ? […] Te souviens-tu de ce passage où il demande à son lecteur ce qu’il ferait au cas où il pourrait s’enrichir en tuant à la Chine par sa seule volonté un vieux mandarin, sans bouger de Paris". Bianchon répond par une leçon de modestie et de bon sens, énonçant pour finir: "Je conclus à la vie du Chinois".

Balzac, rappelle AC, a confondu ici Rousseau, chez qui rien de tel ne se trouve, et Diderot , qui serait la bonne référence.

Balzac, de nouveau : "L'épigramme est l'esprit de la haine".

Et puis, à propos de l'expression guerre d'épigrammes, courante (dit AC) dans la presse et les milieux littéraires, il va chercher quelques lignes d'Auguste Jal (1795-1873), auteur de Souvenirs d'un homme de lettres. Transition tout involontaire, je découvre en regardant une notice sur Jal que pour son Dictionnaire critique de biographie et d'histoire, il a effectué des recherches qui lui ont permis de retrouver l'acte de naissance de Cyrano de Bergerac (!). Sur Auguste Jal, recoupant les quelques mots que Compagnon lui consacre, Wikipédia affirme : il se destine d'abord à la carrière des armes. Admis en 1811 comme élève officier à Brest sur le navire-école Tourville, il ne navigue pas. Sa seule campagne terrestre sera sa participation à la défense de Paris en 1815. Placé en non-activité en 1817 pour "propos subversifs", il se tourne bientôt vers le journalisme et la critique d'art. Il publie notamment dans la Revue des deux Mondes.  Entré en juillet 1831 à la section historique de la Marine, il y devient historiographe  officiel , puis, en décembre 1852, conservateur des Archives.

 

Souvenirs_d'un_homme_de_lettres_[

Voici l'extrait lu par AC, où Jal parle de ses début dans le monde du journalisme, après un épisode malheureux au service d'une feuille qui mit rapidement la clé sous la porte, "me faisant – dit-il -  banqueroute  de cent francs":

Cependant, j'avais gagné quelque chose à travailler pour rien: je m'étais fait un peu la main et je m'étais introduit dans le monde des gens de lettres, où quelques hommes distingués des littérateurs de l'Empire, m'accueillirent non point à cause des dispositions que j'avais, mais à cause de mes disgrâces politiques. J'étais une "victime de la réaction", un adversaire naturel du gouvernement royal, je pourrais être utile un jour dans les tirailleurs de l'armée de l'opposition, et si je n'avais rien du publiciste, de l'homme politique, j'étais assez bien armé pour la guerre d'épigrammes qui commençait, piquante, gaie, assez souriante d'abord, mais qui à la fin – ce fut la honte de quelques uns d'entre nous – devint cruelle, violente et peu française. Un petit journal littéraire m'ouvrit ses colonnes (…).

Antoine Compagnon déniche encore un exemple d'épigramme (rimée) dans un numéro de 1827 du Figaro :

Lui, se vendre? Et quel prix voulez-vous qu'on l'achète

Sans craindre d'avoir fait la plus mauvaise emplette?

- Alors il s'est donné. – Donné pour rien, pardon;

Mais qui même à ce prix pourrait vouloir du don?

J'ai retrouvé trace de ceci, avec détails instructifs sur la victime visée, citée par AC, un certain M. Dudon (d'où la pointe de l'épigramme), dans les œuvres complètes d'Emile Gaboriau (1832-1873) dont on dit qu'il est le père du roman policier.  D'après Gaboriau, Monsieur Dudon était l'une des bêtes noires du Figaro (c'était – dit AC - baron d'empire devenu député ultra, une girouette honnie par le journal).

Gaboriau: Monsieur Dudon était un de ces hommes trop compromis pour pouvoir l'être davantage, comme tous les partis en traînent à la remorque; hommes de tous les dévouements dangereux et bien payés, compères de tous les tours de passe-passe politiques. Serviteur à tout faire du ministère, on le mettait en avant dans toutes les questions scabreuses. Réussissait-on, tant mieux; échouait-on, on le désavouait. (…)

Les derniers mots de la leçon sont pour "personnalités".

Balzac (Illusions perdues): "L'article était un tissu de personnalités comme on les faisait à cette époque, assez sottes car ce genre fut étrangement perfectionné depuis, notamment par Le Figaro."

Faire des personnalités, c'est procéder à des attaques , des critiques, des accusations ad hominem, ad personam. Les personnalités, ce sont les attaques aristophanesques, l'équivalent écrit de caricatures.

On s'en est tenu là, avec renvoi à quinzaine, pour la suite et pour cause de congés d'hiver.

Mais au moins, on se quitte sur une leçon bien plus enlevée que les précédentes, plus amusante et intéressante grâce au choix des sujets et des textes. Pourvu que ça dure !” comme disait, mais avec l'accent corse, Letizia Bonaparte, mère de Napoléon Ier, à propos des victoires de son fils. Tiens, c'est une idée, ce pourrait être, pourquoi pas, la pointe d'une épigramme:

Ainsi donc, fin janvier, juste avant la césure,

Antoine Compagnon, s'arrachant à l'ennui,

En éveil a tenu ses auditeurs ravis,

Se disant in petto "Dieu! Pourvu que ça dure!"

 

                                                                                             En Attendant : …

 

SKI

 

 

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