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Mémoire-de-la-Littérature
17 janvier 2007

Leçon V - Mardi 16/01/007 Aristocratie et mémoire ?

On est entièrement dans les marrons aujourd’hui.
Ah! Non, la chemise est d’un inaltérable bleu clair.
Bonjour.

Résumé liminaire du cours précédent :

Bergson et ses deux mémoires. Mémoire-Habitude: mémoire du par cœur; tournée vers le présent et l’avenir / Mémoire-Souvenir: mémoire contemplative; tournée vers le passé.
Essai de démarquage, d’analogie, en littérature: l’Habitude y devient la Tradition; le Souvenir y devient l’Histoire.
Thibaudet qui souligne (en s’appuyant sur Proust) la réconciliation possible grâce à et par l’artiste des deux mémoires pour fonder l’œuvre d’art. Une réconciliation qui peut aussi se retrouver dans la société (dans celle, spécifiquement du XIX° siècle), quand l’Histoire rejoint l’Action, quand l’Histoire de France devient énergie nationale (Maurice Barrès).

Repentir? Non. Coquetterie? À moitié. Confidence? Peut-être .... :

Compagnon disserte quelques instants sur le fait qu’on parle beaucoup de Mémoire, aujourd’hui, pour être plus et mieux dans le politiquement correct qu’en parlant de Tradition, terme davantage associé à Conservatisme, voire Réaction. On veut porter le passé dans l’avenir, mais sans céder au passéisme et dès lors, on distribue les rôles, le réinvestissement positif à la Mémoire, le passéisme à la Tradition ... Et il y a peut-être de cet amoindrissement, de cet euphémisme contemporain, et peut-être une pointe d’opportunisme (sourire discret d’autocritique assumée), dans le choix de l’intitulé “Mémoire de la littérature”, pour éviter les effets d’un angle d’attaque trop marqué, comme celui que signeraient , qu’auraient signé un “Proust et la tradition littéraire” ou un “Proust et l’intertextualité” (horresco referens!), quand il s’agit pourtant bien de cela, d’un rapport ou des rapports du texte avec la tradition, et avec d’autres textes, avec tous les autres textes de toute la littérature.

On apprécie la savante retraite, le subtil repli, en forme de consolidation des positions.

Reprise - Prolongement d’un thème final antérieur et re-questionnement personnel de Compagnon:

De la Mémoire-de-la-littérature à l’Histoire-de-la-littérature (ou .. versus..), on a seulement jusqu’ici effleuré des idées, suggérées par (empruntées à?) Weinrich, à Curtius... Curtius qui s’intéresse, et nous a ainsi au fond proposé d’en faire autant, au Trésor (au sens d’Érasme), à la Copia, à la richesse accumulée et cumulée de cette littérature qui s’engendre et se transporte au travers d’elle-même depuis les grecs et les latins, où se dégagent, émergent pour se solidifier, des topoï, des briques solides sur quoi bâtir du discours, de la réflexion, du sens (le couple récurrent Puer / Senex, la conciliation de l’enfance et de l’âge, pour ne donner qu’un exemple...), où le nouveau n’élimine pas l’ancien mais s’en grandit, où la transmission s’opère vectoriellement (on recueille pour aller vers ...). Et s’il fallait relire la Recherche avec les yeux de Curtius, qui a publié dessus dès 1928, vingt ans avant son grand ouvrage de 1948 sur La littérature européenne et le Moyen-âge gréco-latin ? Et si on se reprochait - avec indulgence - de ne pas avoir pensé plus tôt à relier cela, le regard de 1928 et la somme de 1948 ? Et si on était en train de le faire sans avoir su qu’on le ferait, sans savoir qu’on le faisait?

L’idée de Curtius d’un Atlas des “lieux” de la littérature, d’autres dans un autre contexte l’ont eue, comme Ernst Cassirer (1874-1945) étudiant les formes symboliques, les mythes, pour parvenir à une meilleure forme de connaissance du monde (note: ... qui excède, complète le seul modèle scientifique ... et le fasse en restant en appui sur les catégories kantiennes espace/temps/nombre/causalité, fonctions du jugement “qui permettent d’unifier, au sein de la conscience, le divers en un tout”), comme Aby Warburg (1866-1929), le fondateur de l’iconologie, développant l’idée que l’Histoire de l’art ne doit pas se limiter à un examen évolutionniste des styles, mais chercher et montrer la permanence des thèmes, Warburg qui voulait organiser une “base de données” de la mémoire iconographique de l’Occident et avait constitué 40 panneaux comportant 1000 images regroupées par topoÏ, par thèmes...
.... toutes démarches de pensée derrière lesquelles on retrouve quelque chose du Nietzsche de la deuxième des Considérations inactuelles de 1873-1876 (De l’utilité et des inconvénients de l’histoire pour la vie) .

Note : concernant cette dernière référence de Compagnon, on a un article éclairant de l’université de Lille3 (Nietzsche et la critique de la modernité) sur Internet, à l’adresse :

http://stl.recherche.univ-lille3.fr/seminaires/philosophie/macherey/macherey20052006/macherey05102005cadreprincipal.html

Y est soulignée une vision de l’histoire nuisible, dans le réordonnancement de son flux temporel autour d’une rationalité imposée a posteriori et relevant de la logique d’une téléologie erronée, à une conception ouverte et génitrice de la vie dans son aléatoire autant que furieuse puissance créatrice, conception qui peut porter en elle les réorganisations non évolutionnistes des relectures thématiques de la littérature, de l’art, évoquées.

Rien (Compagnon) contre les repères pour “lire” la littérature, mais en tension avec un réseau qui ne soit pas chronologique, qui ne veuille pas nous tenir par la main dans la linéarité d’un parcours commençant aux Serments de Strasbourg pour mener à la Recherche.
Note: sur l’allusion aux Serments de Strasbourg, on renvoie au petit Que sais-je de Bernard Cerquiglini, La naissance du Français, passionnant de bout en bout. Lesdits Serments, prononcés le 14 février 842 , signés entre Louis-le-Germanique et Charles-le-Chauve, demi-frères et petits-fils de Charlemagne, partagent, à la mort de leur père Louis-le-Pieux, l’empire carolingien sur un critère linguistique. À Charles les territoires “francophones” (langue romane), à Louis les “germanophones”. Les serments sont rédigés dans les deux langues et chaque prince jure “dans la langue de l’autre”. La version romane est considérée comme la première “attextation” du français.

Où l’on se glisse sans le dire dans le cours du jour ....:

Il y a une mémoire floue de la littérature, qui s’oppose à la mémoire “totale” de l’historien, qui est mise en scène dès les premières lignes de la recherche (Et une demi-heure après, la pensée qu’il était temps de chercher le sommeil m’éveillait; je voulais poser le volume que je croyais avoir encore dans les mains et souffler la lumière; je n’avais pas cessé en dormant de faire des réflexions sur ce que je venais de lire, mais ces réflexions avaient pris un tour un peu particulier; il me semblait que j’étais moi-même ce dont parlait l’ouvrage: une église, un quatuor, la rivalité de François Ier et de Charles-Quint), qui n’est en rien “étude de”, mais en totalité “infusion par” la littérature. Et l’intérêt réel de cette mémoire floue, c’est l’oubli qu’elle implique ou qui la porte, le hasard qui la sous-tend, tout ce qui l’oppose à l’encyclopédisme de l’histoire (de la littérature): il y a des trous dans cette bibliothèque mémorielle de la littérature, et c’est à eux qu’elle doit d’être à ce point “vivante”.

Et l’on pense aussitôt à ce passage dans Le côté de Guermantes : ...les causeries avec la duchesse (de Guermantes) ressemblaient à ces connaissances qu’on puise dans une bibliothèque de château, surannée, incomplète, incapable de former une intelligence (ce qui pour Proust est ... élogieux!), dépourvue de presque tout ce que nous aimons, mais nous offrant parfois quelque renseignement curieux, voire la citation d’une belle page que nous ne connaissions pas, et dont nous sommes heureux par la suite de nous rappeler que nous devons la connaissance à une magnifique demeure seigneuriale. Nous sommes alors, pour avoir trouvé la préface de Balzac à la Chartreuse (préface qui n’existe pas, magnifique exemple de mémoire floue et confusion avec l’article - qui a figuré en appendice dans certaines éditions de la Chartreuse - où Balzac recommande la suppression/réécriture de tout le début pour éviter au lecteur les désorientations de la découverte) ou des lettres inédites de Joubert (ce qui, par proximité allusive, autre facette de fonctionnement d’une mémoire de la littérature, fait aussi référence - leur amitié oblige - à Chateaubriand), tentés de nous exagérer le prix de la vie que nous y avons menée et dont nous oublions, pour cette aubaine d’un soir, la frivolité stérile.

On trouve partout dans la Recherche, comme ici, un lien entre bibliothèques privées, aristocratie et mémoire, une mémoire floue qui se distingue de l’Histoire, une mémoire vivante que va incarner l’aristocratie, opposée à la mémoire qui se meurt, qui est exhaustive mais morte, dans les volumes poussiéreux de la bibliothèque nationale, une mémoire qui est aussi celle de la langue, vivante comme la vie dans le parler du peuple et ... dans le parler des nobles, pourquoi le genre littéraire des Mémoires (de Saint-Simon, du Cardinal de Retz, ...) , inventé et porté par des aristocrates, s’oppose tant, dans une opposition tonique et frondeuse (rapide référence incidente à un article de Fumaroli sur le sujet) à l’histoire officielle, à l’historiographie.

Illustration par la figure ridiculisée de M. Pierre (in Le côté de Guermantes) :

.. un historien solennel et timide qui, ayant appris qu’elle (Mme de Villeparisis) possédait par héritage un portrait de la duchesse de Montmorency , était venu lui demander la permission de reproduire ce portrait dans une planche de son ouvrage sur la Fronde (note: la duchesse en question est la veuve d’Henri, duc de Montmorency, qui intrigua avec Gaston d’Orléans contre Richelieu -on est donc en amont de la Fronde-, fut condamné à mort et exécuté)...

Le comte d’Argencourt (...) entra (...) suivi de deux jeunes gens, le baron de Guermantes et S.A. le duc de Chatellerault (....) . Suivant une habitude qui était à la mode à ce moment là, ils posèrent leurs hauts de forme par terre, près d’eux. L’historien de la Fronde pensa qu’ils étaient gênés comme un paysan entrant à la mairie et ne sachant que faire de son chapeau. Croyant devoir venir charitablement en aide à la gaucherie et à la timidité qu’il leur supposait:
- Non, non, leur dit-il, ne les posez pas par terre, vous allez les abîmer.
Un regard du baron de Guermantes , en rendant oblique le plan de ses prunelles, y roula tout à coup une couleur d’un bleu cru et tranchant qui glaça le bienveillant historien.
- Comment s’appelle ce monsieur? me demanda le baron, qui venait de m’être présenté par Mme de Villeparisis.
- M. Pierre, répondis-je à mi-voix.
- Pierre de quoi ?
- Pierre, c’est son nom, c’est un historien de grande valeur.
- Ah! ... vous m’en direz tant.

Ce vous m’en direz tant signe assez la moquerie ....

Aristocrate, on est dans l’Histoire, voire: l’Histoire, c’est nous. En témoigne l’opposition Charlus - Brichot et leurs dialogues, dans Sodome et Gomorrhe, dans La Prisonnière, la curiosité de l’universitaire (l’histoire morte des livres) pour l’aristocrate (l’histoire vivante), et malgré un intérêt vrai ou de circonstance de Charlus pour Brichot, le mépris latéral de l’aristocrate pour “l’universitaire” générique (C’est un homme d’une grande valeur, qui sait énormément, et cela ne l’a pas racorni, n’a pas fait de lui un rat de bibliothèque comme tant d’autres qui sentent l’encre; (...) ... en voyant comme il comprend la vie (...) on se demande où un simple petit professeur de Sorbonne, un ancien régent de collège a pu apprendre tout ça ...).

Mémoire, mémoire ... Mémoire de la langue aussi, qu’incarne l’aristocratie, qui survit dans le peuple, en Françoise. Mais si chez celle-ci, il va y avoir, par sa fille, corruption, la duchesse de Guermantes conserve, intact, le trésor. Ainsi au début de La Prisonnière :

...J’écoutais sa conversation comme une chanson populaire délicieusement française, je comprenais que je l’eusse entendue se moquer de Maeterlinck (qu’elle admirait d’ailleurs maintenant par faiblesse d’esprit de femme, sensible à ces modes littéraires dont les rayons viennent tardivement), comme je comprenais que Mérimée se moquât de Baudelaire, Stendhal de Balzac, Paul-Louis Courier de Victor Hugo, Meilhac de Mallarmé. Je comprenais bien que le moqueur avait une pensée bien restreinte auprès de celui dont il se moquait, mais aussi un vocabulaire plus pur. Celui de Mme de Guermantes, presque autant que celui de la mère de Saint-Loup, l’était à un point qui enchantait. Ce n’est pas dans les froids pastiches des écrivains d’aujourd’hui, qui disent au fait (pour en réalité), singulièrement (pour en particulier), étonné (pour frappé de stupeur), etc., etc., qu’on retrouve le vieux langage et la vraie prononciation des mots, mais en causant avec une Mme de Guermantes, ou une Françoise. J’avais appris de la deuxième, dès l’âge de cinq ans, qu’on ne dit pas le Tarn, mais le Tar, pas le Béarn, mais le Béar. Ce qui fit qu’à vingt ans, quand j’allai dans le monde, je n’eus pas à y apprendre qu’il ne fallait pas dire, comme faisait Mme Bontemps: Madame de Béarn.

Une question souriante et annexe de Compagnon, texte ci-dessus lu : Et , doit-on dire Charlus ou Charlu ? Il a remarqué que ses invités (lors des séminaires) se partagent ...
Et un commentaire: on lit aussi dans ce texte une mémoire qui s’oppose à l’effort des instituteurs de la troisième république, qui voulaient que tout fût prononcé et fussent faites toutes les liaisons.
Avant de prolonger le passage par un autre, proche : ....

S’il n’y avait aucune affectation, aucune volonté de fabriquer un langage à soi, alors cette façon de prononcer était un vrai musée d’histoire de France par la conversation. “Mon grand-oncle Fitt-jam” n’avait rien qui étonnait, car on sait que les Fitz-James proclament volontiers qu’ils sont de grands seigneurs français et ne veulent pas qu’on prononce leur nom à l’anglaise.

La mémoire de la littérature, elle s’illustre là, ou bien se modélise, par la mémoire vivante de l’aristocratie, par la bibliothèque vivante qu’est l’aristocratie, antithèse fluide du rigide manuel scolaire, bibliothèque qui se structure dans l’espace par les noms de pays, les noms de lieux des titres, où tout s’appelle et se répond, par les cousinages, où tout finit par se reconnaître, comme dans ces forêts où on trouve une clairière, où on “se retrouve” (Ernst Curtius) ....

C’est Charlus qui (À l’ombre des jeunes filles en fleurs) ... possédant comme descendant des ducs de Nemours et des princes de Lamballe, des archives, des meubles, des tapisseries, des portraits faits pour ses aïeux par Vélasquez, par Raphaël, par Boucher, pouvant dire justement qu’il “visitait” un musée et une incomparable bibliothèque rien qu’en parcourant ses souvenirs de famille ....

Ce sont les Iéna, en leur palais (Le côté de Guermantes) ... qui ont des choses merveilleuses (dit la duchesse) que je n’ai pas (...) Votre altesse (la princesse de Parme) ne connaît pas leur collection? Oh! elle devrait absolument y venir une fois avec moi. C’est une des choses les plus magnifiques de Paris, c’est un musée qui serait vivant ...

C’est le réseau des apparentements (Le côté de Guermantes) .... Je ne peux, du reste, pas dire combien de fois pendant cette soirée j’entendis les mots de cousin et de cousine. D’une part, M. de Guermantes, presque à chaque nom qu’on prononçait, s’écriait: “Mais c’est un cousin d’Oriane!” avec la même joie qu’un homme qui, perdu dans une forêt, lit au bout de deux flèches, disposées en sens contraire sur une plaque indicatrice et suivies d’un chiffre fort petit de kilomètres: “Belvédère Casimir-Périer” et “Croix du Grand-Veneur” (il s’agirait d’un carrefour en forêt de Fontainebleau...), et comprend par là qu’il est dans le bon chemin.

Ce sont les quiproquos (car pour “s’y retrouver”, encore faut-il être des initiés à défaut d’être de la famille ...) incessants qui fleurissent quand l’aristocratie va (se commet?) chez le bourgeois, quand la mémoire aristocratique s’épanouit, méconnue, en gaffes. Et c’est Charlus à la Raspelière, chez les Verdurin, pour qui le maquis des rangs demeure, quand il n’est pas inconnu, inextricable. Ici, sur des questions de préséance entre le marquis de Cambremer et le baron de Charlus (Sodome et Gomorrhe) :

... “Nous vous avons mis seulement à gauche” (dit) M. Verdurin. M. de Charlus, avec un sourire compréhensif, bonhomme et insolent, répondit: “Mais voyons, cela n’a aucune importance, ici!”. Et il eut un petit rire qui lui était spécial - un rire qui lui venait probablement de quelque grand’mère bavaroise ou lorraine, qui le tenait elle-même, tout identique, d’une aïeule, de sorte qu’il sonnait ainsi, inchangé, depuis pas mal de siècles, dans de vieilles petites cours de l’Europe, et qu’on goûtait sa qualité précieuse comme celle de certains instruments anciens devenus rarissimes.

Outre la gaffe et la réplique, la résurgence, ici, de l’aristocratie comme incarnation mémorielle. Verdurin veut se justifier ... et s’enfonce:

... “Mais, expliqua M. Verdurin, blessé, c’est à dessein. Je n’attache aucune importance aux titres de noblesse, ajouta-t-il (...). Mais enfin, puisqu’il y avait justement M. de Cambremer et qu’il est marquis, comme vous n’êtes que baron ...
- Permettez, répondit M. de Charlus avec un air de hauteur, à M. Verdurin étonné, je suis aussi duc de Brabant, damoiseau de Montargis, prince d’Oléron, de Carency, de Viareggio et des Dunes. D’ailleurs, cela ne fait absolument rien. Ne vous tourmentez pas, ajouta-t-il en reprenant son fin sourire, qui s’épanouit sur ces derniers mots: J’ai tout de suite vu que vous n’aviez pas l’habitude”.

L’habitude! De nouveau au fond un mot-clé, celui de la mémoire-habitude, qui signe la permanence de la tradition mais aussi, par l’apprentissage par répétition qu’on lui associe, son impuissance, son inaptitude à l’assimilation vraie, qui ne s’acquiert pas de l’extérieur ... comme la mémoire de la littérature, la “vraie”, n’est pas celle de la salle de classe.

Et de là - jolie transition prospective - comment la mémoire de la littérature “vraie” institue peut-être, en notre actualité, une nouvelle aristocratie, par ses allusions qui rassemblent et aussi excluent, par l’espace de connaissance, de reconnaissance et de méconnaissance qu’elle crée, dont la question peut se poser de savoir si on y doit désespérer de pénétrer par l’acquis ou s’il est possible de prétendre qu’on y a eu accès par l’inné ....

Mais ceci sera ..... pour la prochaine fois.

Les applaudissements semblent plus chaleureux qu’à l’issue des leçons précédentes.

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