SEMINAIRE n°4 - du 30 janvier 2018

 Ecoute audio.

Tout à fait excellente surprise, ce séminaire de Jean-Marie Guéhenno. J'étais, sans raison, prévenu. J'avais tort. De l'allant, et un tour d'horizon passionnant sur les fonctions qu'il a occupées dans le cadre du maintien de l'ordre à l'ONU. Des réflexions à caractère humaniste intéressantes. On ne s'ennuie pas un instant.

La durée de l'exposé n'a laissé que la portion congrue au questionnement d'A.C. ce qui n'est pas plus mal.

Au milieu de quelques références, mon inculture historique m'a contraint à une mise au point sérieuse sur la Guerre de trente ans et les traités de Westphalie de 1648.

J'aurai tout oublié la semaine prochaine.

Ecole normale supérieure, agrégation de lettres modernes et ENA. Jean-Marie Guéhenno a fait un beau parcours diplômant. Il aurait déposé un sujet de thèse sur Chateaubriand, attendant sans doute quelques loisirs pour s'y consacrer. Il ne dément aucune de ces informations que rapporte A.C. Mais il évoque un choix de carrière porté plus vers l'action que vers la spéculation  et son évocation tranquille de responsabilités éminentes à l'ONU fait soudain paraître  bien coupée des réalités la compulsation des grimoires.

L'accès internet sur le site du Collège à ce séminaire a été plus tardif qu'à l'accoutumée. Je me demandais même si on y aurait droit. C'est fait, et l'écoute, pour le redire, est passionnante. Le rapport avec la littérature, par contre, est pour le moins ténu. Ou alors, mais on ne trouvait pas explicitement ici la réponse, il faut modifier et relire l'intitulé du cours sous la forme  interrogative : En quoi une formation littéraire est-elle utile dans l'analyse et la gestion des situations de combat?