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Mémoire-de-la-Littérature
25 décembre 2006

Séminaire Proust (I): Jean-Yves Tadié (12/12/06)

Titre de l'intervention: Proust et Pompéi.

Tadié s’installe derrière l’estrade. Compagnon s’assied à ses côtés, enfin, à deux bons mètres.
«On ne présente pas Jean-Yves Tadié, etc.»… Petits sourires et petites coquetteries convenues, mais comment y échapper ? Tadié a dû présider à l’édition 1980 de Proust dans la Pléiade et Compagnon y a collaboré. Tadié a la laideur qui convient aux vieux universitaires, Don Quichottesque, marque déposée Chevalier à la triste figure. Compagnon n’a pas passé l’info : son cours fait recette. Du coup, le conférencier invité, qui se voyait éplucher une page de Proust en compagnie d’une trentaine d’auditeurs, se retrouve face à un amphi de quatre cents personnes auxquelles il ne lui reste plus, faute de photocopies en nombre, qu’à lire le passage du Temps retrouvé qu’il a retenu et, on l’espère, auquel il a un peu, préalablement comme sérieusement, réfléchi :

(….)
En un instant, les rues devinrent entièrement noires. Parfois seulement, un avion ennemi qui volait assez bas éclairait le point où il voulait jeter une bombe. Je ne retrouvais plus mon chemin. Je pensai à ce jour, en allant à la Raspelière, où j'avais rencontré, comme un dieu qui avait fait se cabrer mon cheval, un avion. Je pensais que maintenant la rencontre serait différente et que le dieu du mal me tuerait. Je pressais le pas pour le fuir comme un voyageur poursuivi par le mascaret, je tournais en cercle dans les places noires, d'où je ne pouvais plus sortir. Enfin les flammes d'un incendie m'éclairèrent et je pus retrouver mon chemin cependant que crépitaient sans arrêt les coups de canons. Mais ma pensée s'était détournée vers un autre objet. Je pensais à la maison de Jupien, peut-être réduite en cendres maintenant, car une bombe était tombée tout près de moi comme je venais seulement d'en sortir, cette maison sur laquelle M. de Charlus eût pu prophétiquement écrire «Sodoma» comme avait fait, avec non moins de prescience ou peut-être au début de l'éruption volcanique et de la catastrophe déjà commencée, l'habitant inconnu de Pompéi. Mais qu'importaient sirène et gothas à ceux qui étaient venus chercher leur plaisir? Le cadre social, le cadre de la nature, qui entoure nos amours, nous n’y pensons presque pas. La tempête fait rage sur mer, le bateau tangue de tous côtés, du ciel se précipitent des avalanches tordues par le vent, et tout au plus accordons nous une seconde d'attention, pour parer à la gène qu’elle nous cause, à ce décor immense où nous sommes si peu de chose, et nous et le corps que nous essayons d'approcher. La sirène annonciatrice des bombes ne troublait pas plus les habitués de Jupien que n'eut fait un iceberg. Bien plus, le danger physique menaçant les délivrait de la crainte dont ils étaient maladivement persécutés depuis longtemps. Or il est faux de croire que l'échelle des craintes correspond à celle des dangers qui les inspirent. On peut avoir peur de ne pas dormir et nullement d'un duel sérieux, d'un rat et pas d'un lion. Pendant quelques heures les agents de police ne s'occuperaient que de la vie des habitants, chose si peu importante, et ne risqueraient pas de les déshonorer. Plusieurs, plus que de retrouver leur liberté morale, furent tentés par l'obscurité qui s'était soudain faite dans les rues. Qelques-uns même de ces Pompéiens sur qui pleuvait déjà le feu du ciel descendirent dans les couloirs du métro, noirs comme des catacombes. Ils savaient en effet n'y être pas seuls. Or l'obscurité qui baigne toute chose comme un élément nouveau a pour effet, irrésistiblement tentateur pour certaines personnes, de supprimer le premier stade du plaisir et de nous faire entrer de plain-pied dans un domaine de caresses où l'on n'accède d'habitude qu'après quelque temps. Que l'objet convoité soit en effet une femme ou un homme, même à supposer que l'abord soit simple, et inutiles les marivaudages qui s'éterniseraient dans un salon (du moins en plein jour), le soir (même dans une rue si faiblement éclairée qu'elle soit), il y a du moins un préambule où les yeux seuls mangent le blé en herbe, où la crainte des passants, de l'être recherché lui-même, empêchent de faire plus que de regarder, de parler. Dans l'obscurité, tout ce vieux jeu se trouve aboli, les mains, les lèvres, les corps peuvent entrer en jeu les premiers. Il reste l'excuse de l'obscurité même, et des erreurs qu'elle engendre, si l'on est mal reçu. Si on l'est bien, cette réponse immédiate du corps qui ne se retire pas, qui se rapproche, nous donne de celle (ou celui) à qui nous nous adressons silencieusement, une idée qu'elle est sans préjugés, pleine de vice, idée qui ajoute un surcroît au bonheur d'avoir pu mordre à même le fruit sans le convoiter des yeux et sans demander de permission. Cependant l'obscurité persiste; plongés dans cet éIément nouveau, les habitués de Jupien croyant avoir voyagé, être venus assister à un phénomène naturel comme un mascaret ou comme une éclipse, et goûter au lieu d'un plaisir tout préparé et sédentaire celui d'une rencontre fortuite dans l'inconnu, célébraient, aux grondements volcaniques des bombes, au pied d'un mauvais lieu pompéien, des rites secrets dans les ténèbres des catacombes.
(…)

On met en place un cadre, pour le commentaire. On est en 1916, le narrateur revient d’un second séjour en clinique qui lui a fait «rater» deux ans de guerre et il reprend contact avec ses parisianismes usuels, aléatoirement perturbés, et plutôt peu, par le conflit. Une longue promenade antérieure, préalable, au passage retenu (Mais il faut revenir en arrière. Je descends les boulevards à côté de M. de Charlus …) a déjà introduit Pompéi :

(…) Les fêtes remplissent ce qui sera peut-être, si les Allemands avancent encore, les derniers jours de notre Pompéi. Et c'est ce qui le sauvera de la frivolité. Pour peu que la lave de quelque Vésuve allemand (leurs pièces de marine ne sont pas moins terribles qu'un volcan) vienne les surprendre à leur toilette et éternise leur geste en l'interrompant, les enfants s'instruiront plus tard en regardant dans des livres de classe illustrés Mme Molé qui allait mettre une dernière couche de fard avant d'aller dîner chez une belle-soeur, ou Sosthène de Guermantes qui finissait de peindre ses faux sourcils; (…); la frivolité d'une époque, quand dix siècles ont passé sur elle, est matière de la plus grave érudition, surtout si elle a été conservée intacte par une éruption volcanique ou des matières analogues à la lave projetées par bombardement. Quels documents pour l'histoire future, quand des gaz asphyxiants analogues à ceux qu'émettait le Vésuve et des écroulements comme ceux qui ensevelirent Pompéi garderont intactes toutes les dernières imprudentes qui n'ont pas fait encore filer pour Bayonne leurs tableaux et leurs statues ! D'ailleurs n’est-ce pas déjà, depuis un an, Pompéi par fragments, chaque soir, que ces gens se sauvant dans les caves, non pas pour en rapporter quelque vieille bouteille de Mouton-Rothschild ou de Saint-Émilion, mais pour cacher avec eux ce qu'ils ont de plus précieux, comme les prêtres d'Herculanum surpris par la mort au moment où ils emportaient les vases sacrés ? C'est toujours l'attachement à l'objet qui amène la mort du possesseur. Paris, lui, ne fut pas comme Herculanum fondé par Hercule. Mais que de ressem-blances s'imposent! Et cette lucidité qui nous est donnée n’est pas que de notre époque, chacune l'a possédée. Si je pense que nous pouvons avoir demain le sort des villes du Vésuve, celles-ci sentaient qu'elles étaient menacées du sort des villes maudites de la Bible. On a retrouvé sur les murs d'une maison de Pompéi cette inscription révélatrice: «Sodoma, Gomora» (…)

L’essentiel de ce que dira JY Tadié, de ce qu’essaiera de relancer en pseudo débat A.Compagnon in fine, est dans ces deux longs passages que Tadié a lus, in extenso pour le premier, de façon très fragmentaire pour le second. On est beaucoup plus dans l’échange empathique entre amateurs proustiens se laissant aller au gré de leurs associations d’idées, se laissant porter par les courants de convection de leurs références, que dans l’analyse de texte serrée et logiquement structurée, complète. Ce n’est pas désagréable, mais cela reste pointilliste … Les acquisitions sont « anecdotiques » :

- Alors que la scène du roman, datée de 1916, a pour cadre un bombardement de Paris, ceux-ci n’ont eu lieu qu’en 1918.

Note : L’aviation allemande, qui avait copieusement arrosé Londres pendant l’été 1917, a honoré Paris de ses soins en juin 18 en réplique à un bombardement français sur Manheim. Les avions biplans utilisés étaient fabriqués par la Gothaer Waggonfabrik , d’où leur nom générique (gotha(s)), qu’utilise d’ailleurs Proust. Ils remplaçaient les dirigeables Zeppelins, trop vulnérables tant aux attaques aériennes qu’aux tirs depuis le sol. Malgré leur faible capacité (300 kg de bombes), leur impact était très significatif sur le moral des troupes et de la population. L’équipage était composé, outre le pilote, de deux mitrailleurs, un à l’avant qui faisait aussi fonction de bombardier et un à l’arrière, qui disposait de deux mitrailleuses.

JY Tadié souligne– avec référence obligée : Fabrice à Waterloo – que l’évocation proustienne est parfaitement minimaliste quand on se reporte aux comptes-rendus des journaux de l’époque. Il y a, dit-il, une première phase de restriction de l’événement, filtré par les obsessions du narrateur, qui sont autres et d’un autre ordre, avant – le lien s’étant établi avec Pompéi – une dilatation de la réflexion pour amplifier, pour élever (ennoblir ?) le sens de la situation à la dimension du mythe. Avec construction d’un paralléle: Pour peu que la lave de quelque Vésuve allemand (leurs pièces de marine ne sont pas moins terribles qu'un volcan) vienne les surprendre, etc.
On passe sans trop insister sur un rapprochement interne au roman et explicite dans la page étudiée: un avion a déjà été vu, évoqué dans Sodome et Gomorrhe, mais un avion « mythologique », qui plane puis monte dans le ciel, échappant à nos pesanteurs et choisissant l’espérance initiale d’Icare sans en risquer la chute :

(…) Tout à coup mon cheval se cabra; il avait entendu un bruit singulier, j'eus peine à le maîtriser et à ne pas être jeté à terre, puis je levai vers le point d'où semblait venir ce bruit mes yeux pleins de larmes, et je vis à une cinquantaine de mètres au-dessus de moi, dans le soleil, entre deux grandes ailes d'acier étincelant qui l'emportaient, un être dont la figure peu distincte me parut ressembler a celle d'un homme. Je fus aussi ému que pouvait l'être un Grec qui voyait pour la première fois un demi-dieu. Je pleurais aussi, car j'étais prêt à pleurer du moment que j'avais reconnu que le bruit venait d'au-dessus de ma tête - les aéroplanes étaient encore rares à cette époque - à la pensée que ce que j'allais voir pour la première fois c'était un aéroplane. Alors, comme quand on sent venir dans un journal une parole émouvante, je n'attendais que d'avoir aperçu l'avion pour fondre en larmes. Cependant l'aviateur sembla hésiter sur sa voie; je sentais ouvertes devant lui - devant moi, si l'habitude ne m'avait pas fait prisonnier - toutes les routes de l'espace, de la vie; il poussa plus loin, plana quelques instants au-dessus de la mer, puis prenant brusquement son parti, semblant céder à quelque attraction inverse de celle de la pesanteur, comme retournant dans sa patrie, d'un léger mouvement de ses ailes d'or il piqua droit vers le ciel. (…)

Et Tadié rapproche – ne faisant que paraphraser le narrateur - cet avion « divin » du gotha allemand, maléfique, qui vient ici, ange du mal, porteur de mort: Je pensai à ce jour, en allant à la Raspelière, où j'avais rencontré, comme un dieu qui avait fait se cabrer mon cheval, un avion. Je pensais que maintenant la rencontre serait différente et que le dieu du mal me tuerait.

- On en vient à Pompéi. Ah ! Pourquoi Pompéi ? En termes de thème du jour : parce que c’est dans le roman. Mais en termes d’auteur ? Tadié avance deux ou trois hypothèses. Il rappelle que très probablement, dans le courant de ses études latines, Proust a traduit les deux lettres de Pline le Jeune à Tacite, où est décrite l’éruption du 24 août 79 ( Vous me demandez des détails sur la mort de mon oncle (il s’agit de Pline l’ancien, alors amiral de la flotte de Misène) afin d’en transmettre plus fidèlement le récit à la postérité… ) . Or dans la seconde de ces lettres, Pline le Jeune expose les dangers qu’il a lui-même courus et comment il a refusé d’abandonner sa mère, en l’obligeant à fuir provisoirement avec lui hors de Misène (Ma mère me conjure, me presse, m’ordonne de me sauver, de quelque manière que ce soit. Elle me dit que la fuite est facile à mon âge (il a 18 ans); que pour elle, affaiblie et appesantie par les années, elle mourrait contente, si elle n’était pas cause de ma mort. Je lui déclare qu’il n’y a de salut pour moi qu’avec elle. Je lui prends la main, je la force à doubler le pas. Elle m’obéit à regret et s’accuse de ralentir ma marche). À 13 ans, Proust avait affirmé vouloir être Pline le Jeune, peut-être très frappé par ce passage et se rêvant en sauveur de sa propre mère dans des circonstances aussi tragiques.
Tadié pose la question d’une éventuelle réécriture-transcription partielle des lettres de Pline dans ce passage de Proust et du coup, renvoie à la traduction de ces lettres que donne Pascal Quignard dans Le sexe et l’effroi.

Substrat plus ténu, mais JY Tadié a l’air d’y croire, la possibilité (la non impossibilité, assurément) d’une résurgence de lecture enfantine ou adolescente : Les derniers jours de Pompéi d’ E.G. Bulwer-Lytton, baron de Knebworth (1803 – 1873), dramaturge, poète et, sur ce titre là, romancier à succès.

- Sodome et Gomorrhe, le tagueur inconnu de Pompéi (l’inscription «Sodoma, Gomora»), un chrétien peut-être, ou un juif, suggère Tadié, en évoquant rapidement la Genèse (XIX), et les deux anges mandatés pour prévenir Loth, soulignant au passage qu’il n’y a aucune spécification sexuée dans le texte biblique, aucune répartition homme-femme entre les deux villes maudites et que c’est en fait Alfred de Vigny qui va introduire la différenciation dans les Destinées (La colère de Samson : (…) / La femme aura Gomorrhe et l’homme aura Sodome / Et se jetant de loin un regard irrité / Les deux sexes mourront chacun de son côté / (…)). Avec rapide digression sur l’origine « intime » de ladite différenciation, qu’il attribue à la jalousie de Vigny à l’égard de Marie Dorval et, la concernant, à une suspicion d’homosexualité (dont je n’ai trouvé nulle trace dans les notices consultées sur Internet ). Sensibilité extrême, bien sûr, de Proust sur le sujet.

- Retour à Pompéi avec cette question : Y aurait-il un « topos » pompéien institué par le sentiment de fin du monde ? Partant, Tadié évoque par petites touches ces transformations intimes (sentiments, sexualité, mémoire, …) qui accompagnent - voire précèdent (prémonitoirement ?) - les catastrophes ; et note ici, filigrane très marqué, alors qu’il le considère sur l’ensemble de l’œuvre comme désérotisé, la montée de l’érotisme proustien dans l’obscurité des catacombes, en marquant un parallèle d’opposition entre les victimes de Pompéi, connaissant le plaisir avant la catastrophe et les post-pompéiens du métro, juxtaposant la catastrophe et le plaisir, voire, augmentant le second des circonstances de la première, poussant la suggestion jusqu’à risquer : « … comme si le plaisir tuait », renvoyant ensuite, en renversement causal, à une « jouissance funèbre ante mortem ».

Quelques remarques «générales» pour clore l’exposé. JY Tadié souligne l’art de Proust dans la juxtaposition des éléments les plus divers, des hasards du monde, pour dépasser les « petites choses » et faire que le contingent rejoigne l’éternel. Il lit dans cette démarche l’affirmation proustienne que si la fin du monde (Pompéi, les bombardements de Paris,…) est de l’ordre du temps historique, elle n’est pas la fin de l’œuvre, affirmation d’une foi inébranlable dans l’art qui domine, décrit, surmonte et dépasse la catastrophe.

Un court échange final dialogué (une dizaine de minutes ?) permet à JY. Tadié et à A.Compagnon quelques notations annexes :

- À propos de la maison de Jupien et des pratiques qui s’y déroulent, deux mots sur «l’affaire des rats» (rats encagés dont Proust aurait pris un plaisir pervers à contempler, les ayant percés d’aiguilles, l’agonie …). C’est Tadié qui soulève le point, se défendant «en général» de mélanger biographie et œuvre, mais parlant là d’exception utile … Il y aurait eu, dit-il, des rats dans les conversations familiales, pour la simple raison que le docteur Proust en utilisait dans le cadre de ses expériences médicales. Proust raconte quelque part un cauchemar de parents changés en rats couverts de boutons. On se réfère à Hamlet s’écriant, parlant de Polonius, «A rat, a rat !»… N’y aurait-il pas, à travers ces rats torturés, simplement ( ?) un meurtre du père ?
- En vrac (A.Compagnon) : Catacombes du sous-sol parisien (Ossuaire municipal mis en place en 1786-1788) et expression «Nous dansons sur un volcan» utilisée avant la révolution de 1830 (27-28-29 juillet ; renversement de Charles X, remplacé par Louis-Philippe) - Question : Veut-il renforcer d’un argument le rapprochement Pompéi (Volcan) et métro (souterrain : Catacombes) ? Sans transition, il aime particulièrement - mais sans guère de commentaire… - l’image des «yeux (…) qui mangent le blé en herbe» (ne fait aucune allusion au roman de Colette, Le blé en Herbe, de 1922). Et il revient sur l’apparition (dans le texte) d’un iceberg (La sirène annonciatrice des bombes ne troublait pas plus les habitués de Jupien que n'eut fait un iceberg), où il voit l’affleurement d’un écho du naufrage du Titanic, dans la nuit du 14 au 15 Avril 1912, au large de Terre-Neuve.

Fin de la séance pour cause, à défaut d’être perdu ou retrouvé, de temps imparti.
Applaudissements mesurés…

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Commentaires
P
Les séminaires incluant MM. Tadié et Rey se réécoutent ici:<br /> <br /> http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture/nouveau_prog/connaissance/alacarte_fiche.php?src_id=31&diff_id=185000135
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