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Mémoire-de-la-Littérature
17 décembre 2011

Séminaire Compagnon 2012

Le programme du séminaire de la session qui débute le 3 janvier prochain est en ligne sur le site du Collège depuis une dizaine de jours.Soit:

En relation avec le sujet du cours

Les mardis, à 17h30

10 janvier Pourquoi Baudelaire ?
Yves Bonnefoy, Professeur honoraire au Collège de France
17 janvier Bohémiens en voyage
Rémi Brague, Université Paris I-Panthéon-Sorbonne
24 janvier De Baudelaire à Proust, la filiation antimoderne
Matthieu Vernet, ATER au Collège de France
31 janvier Que pourrais-je répondre à cette âme pieuse ?
Michel Deguy
7 février Baudelaire et T. S. Eliot
John E. Jackson, Université de Berne
14 février Baudelaire anti-Lumières
André Guyaux, Université Paris IV-Sorbonne
21 février Pas de séminaire
28 février Baudelaire et les complots
Pierre Pachet
6 mars La temporalité dans l'œuvre de Baudelaire
Jean-Luc Steinmetz, Université de Nantes
13 mars Baudelaire et les nombres
Luca Pietromarchi, Université de Rome III
20 mars Baudelaire, une stylistique de l'existence
Marielle Mace, CNRS-EHESS
27 mars Le poète en prose est-il moderne ou antimoderne ?
Yoshikazu Nakaji, Université de Tokyo
3 avril Baudelaire photographe ? Hypothèses et paradoxes
Jean-Christophe Bailly, École nationale supérieure de la nature et du paysage de Blois

 

Très brefs commentaires?

Dans le cadre d'une écoute désormais lacunaire, j'irai bien sûr au cours de mise en place du 3/1; ensuite, ce sera "selon". Pour ce qui est des séminaires, celui d'Yves Bonnefoy me semble incontournable. Au-delà, celui du 17/1 qui reprend le titre d'un poème des Fleurs du mal et celui du 31/1 qui lui est un des derniers vers, même recueil, du non titré "La servante au grand coeur ..." me font me demander si nous allons avoir là droit à des "explications de textes". Pourquoi pas?

Les bohémiens peuvent renvoyer à des inquiétudes politiques du moment (immigration), et la servante glisser du côté de Pierre Jourde dont le roman Paradis noirs est revendiqué par l'auteur comme illustration du poème. J'en ai parlé deux fois. 

De Baudelaire à Proust, bien entendu, ne saurait se sécher. Une petite curiosité peut-être pour le 20/3, Baudelaire, une stylistique de l'existence, peut-être. Sinon, guère d'appétit.

Ah, oui, Pierre Pachet, le 28/2. Son essai autobiographique de 2005, L'amour dans le temps, chaleureusement recommandé par le Monde des livres, m'avait surtout agacé. Les réflexions amoureuses d'un enseignant de 68 ans (âge de P.Pachet en 2005) dragouilleur d'étudiantes (c'est le seul souvenir que le bouquin m'ait laissé) ne sont pas ma tasse de thé. Mais, récemment réédité, son travail chez Denoël (en 2009, Le Premier venu. Baudelaire, solitude et complot) est sans doute d'un autre tissu. Alors, pour voir si le sot dragueur vieillissant est soluble dans l'analyste de la pensée baudelairienne, qui sait ? 

Voilà. Sinon, je continue à tâter un peu du Baudelaire par avance, peu séduit par les Petits poèmes en prose, amusé par l'insolente assurance du critique d'art débutant des Salons de 1845 et 1846, etc. En attendant les premières impressions de cours.

 

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