SEMINAIRE n°5 - du 06 février 2018
Laurent Mauvignier, aujourd'hui, né en 1967, écrivain reconnu, multiprimé et qu'Antoine Compagnon a invité avec pour pivot de sa motivation, le roman Des hommes, paru en 2009 aux Editions de Minuit.
Laurent Mauvignier n'a pas (écoute audio) la voix de son physique (ou le physique de sa voix, un peu hésitante). Peut-être la barbe de huit jours est-elle une façon de gagner en assurance sur un autre plan?
Centré autour du livre, qui l'est lui même sur la Guerre d'Algérie, le dialogue - car ce fut de bout en bout cette fois un dialogue - est intéressant. Même si on n'y apprend au fond pas grand-chose et si, en l'absence de notes prises, on n'a strictement rien à en retranscrire: entré par une oreille et sorti par l'autre. Mais l'heure s'est plaisammenté écoulée. Et l'on peut y puiser l'envie de lire le livre. Eventuellement.
Les propos de Laurent Mauvignier, sur la base de relances extrêmement neutres d'A.C. , tâtonnent autour d'une vérité d'expression qu'il cherche sans vraiment aboutir pour expliciter des interrogations qui le préoccupent, sur le temps, la mémoire, avec des réponses qui, de fait, ne trouvent probablement leur forme que dans son écriture.
Mais bon, on l'écoute ...